Chaque lieu de travail est associé à un certain niveau de pollution sonore, qui nuit à la concentration, entrave la communication et rend parfois même les gens malades. Cependant, ce bruit restrictif est difficile à définir objectivement, car chaque employé y réagit subjectivement. Le degré de gêne est également lié à d’autres facteurs tels que la durée et la fréquence du bruit, en plus du volume. Ce bruit influence donc la perception d’un signal utile, par exemple la voix humaine ou un signal sonore. Dans ce contexte, les règles techniques pour les lieux de travail distinguent différentes catégories d’activités de divers degrés de concentration et d’intelligibilité de la parole nécessaires à l’exécution de l’activité professionnelle (cf. ASR A3.7 2018).

En ce qui concerne les dangers du bruit pour la santé, une distinction est également faite entre les effets sonores (liés à l’audition) et extra sonores, ces derniers provoquant des réactions psychologiques aiguës et chroniques. Pour quantifier les valeurs limites de cette exposition au bruit, on utilise le niveau dit d’évaluation. Elle décrit l’exposition moyenne au bruit sur une certaine période de temps, en tenant compte du caractère sonore. La réglementation applicable au lieu de travail décrit un niveau d’évaluation maximal de 55 dB(A) et un document d’information de l’assurance accident légale allemande. L’employeur est tenu de prendre les mesures appropriées pour réduire le bruit. Cela comprend, par exemple, l’utilisation d’équipements de travail peu bruyants, la séparation spatiale des sources de bruit et l’utilisation de matériaux absorbant le son pour les sols, les plafonds, les murs et le mobilier (voir DGUV Information 215-410 2015). Une norme fréquemment citée dans ce contexte en ce qui concerne la conception ergonomique des salles de contrôle fait en principe référence à la nécessité d’une communication optimale dans les centres de contrôle et les salles de commande. Cela doit être réalisé par un positionnement approprié des postes de travail, des équipements et des salles (voir EN ISO 11064-2:2000).

Une mesure acoustique optimisée pour la zone de travail respective contribue ainsi non seulement à une plus grande concentration et efficacité dans les salles de contrôle, mais répond également aux exigences de la législation du travail. Cette amélioration de l’acoustique des pièces et de l’isolation acoustique des postes de travail personnels nécessite une analyse complète de la situation de chaque pièce, car une solution globale optimale est obtenue grâce à divers éléments de réflexion et d’absorption du son. Nous nous ferons un plaisir de vous faire une offre pour la planification et la réalisation d’une mesure acoustique adaptée à vos besoins.

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